Le père Jan Beyzym croyait en Dieu, il avait confiance en Lui et L'aimait, Lui seul et sa plus grande gloire par-dessus tout. Avec foi, espérance et amour, il se soumettait à sa sainte et bonne volonté. Très souvent, dans ses lettres, nous trouvons l'expression fiat voluntas Dei c.à.d « que la volonté de Dieu soit faite »: « en toute chose que la volonté de Dieu soit faite. »
Dans le bon et mauvais temps que la volonté de Dieu soi manifestée
En tout, donc dans le bon et le mauvais temps, plus souvent en détresse, parmi les difficultés, les obstacles et les tribulations, quand « tout avance péniblement», quand il fallait nager « contre vent et marée », lorsque la construction de l'hôpital par la faute de l'autre, s'attardait pendant des années. - fiat voluntas Dei.
En ce qui concerne la volonté de Dieu, le père Beyzym était prêt à tout. Il ne voulait guère faire sa propre volonté. L'attente du commencement de la construction de l'abri le fatigue beaucoup, parce que la misère matérielle et spirituelle de ses malades lui pèse. Il désir contribuer plus pour la gloire de Dieu, tandis que « le Seigneur le fait attendre. Que la volonté de Dieu soit faite ». Il se plaint à la prieure du Carmel de Łobzów que les travaux souvent retardent tandis que les âmes périssent et de plus, les pertes matérielles augmentent aussi, mais que la volonté de Dieu soit faite.
Plusieurs fois le Père Beyzym ressent des inquiétudes causées par plusieurs situations défavorables. Voici le gouvernement français avait l'intention de retirer les missionnaires de la colonie, et donc de Madagascar. La seule protection était la volonté de Dieu en toutes choses. Le gouvernement voulait expulser les missionnaires, mais « il ne ferait qu'autant que le Seigneur Jésus le permettra. Que la volonté de Dieu se fasse en toutes choses ». Dans toutes les menaces, dans toutes les incertitudes du destin - fiat voluntas Dei.
Tout le monde et le tout est dans les mains de Dieu. Il sait bien dont nous en avons besoin pour notre salut, « alors que Ta volonté soit faites ». Il ne faut pas perdre du courage. « Mon devoir est de faire partout et toujours la volonté de Dieu ». L'amour de la volonté de Dieu et l'appui sur elle est pour le père Beyzym la source de paix intérieure et de sainte indifférence, c'est-à-dire – il est prêt à tout. Il aimerait bien avoir dans son hôpital les Sœurs de Charité, les Polonaises, mais cela est irréel ; On lui a proposé les Sœurs St. Joseph de Cluny – que la volonté de Dieu soit faite. En 1903, le père Beyzym était très solitaire pendant la veille de Noël et le jour de Noël. Mais, parce que telle était la volonté de Dieu – a dit - il « je me sentais heureux ».
Avec l’aide de la Mère de Dieu
Le père Beyzym se réfère souvent à la Mère de Dieu, celle qui sait ce qui est propre pour la plus grande gloire de Jésus. Avec l'aide de la Vierge il se soumet à la volonté de Dieu en toute confiance. Il s'y soumet fermement et il prie pour son accomplissement, parce qu'il en désire, qu'elle soit faite. La volonté de Dieu est pour lui comme pour Jésus - sa nourriture (cf. Jean 4,34).
Il croyait profondément que dans le monde, rien n'arrive sans volonté de Dieu. Par conséquent, malgré la précarité et quoique de l'eau de la pluie fuie à travers le toit et tombe sur l'autel pendant la Messe, quoique la situation des malades et la sienne soit désespérée, "je ne me plains pas, le Seigneur Dieu le veut, il le permet ainsi, que sa sainte volonté soit faite".
Sa mission sur l'île de Sakhaline rencontre de nombreuses difficultés, mais le père Beyzym fait confiance et s'appuie sur la volonté de Dieu et sur « l'ordre de la Sainte Vierge », parce qu'il est convaincu que sa vocation missionnaire à Madagascar ainsi qu'à Sakhaline proviennent d'elle.
Si ce n'était la volonté de Dieu, il en serait « devenu fou ou en colère » au milieu des difficultés. C'est bien la volonté de Dieu qui lui donne de la force, du courage et de la paix. S'il ne faisait pas confiance à la Vierge Marie et s'il n'avait pas eu l’amour de la volonté de Dieu, il y aurait longtemps demandé son rapatriement ; mais il faut toutefois persévérer jusqu'au bout – fiat voluntas Dei.
En se soumettant à la volonté de Dieu, le père Beyzym est avant tout inspiré par le St. Joseph, qui a su attendre demeurent en Égypte un signe de l’ange : Esto ibi usque dum dicam tibi (restes-y jusqu'à ce que je te dise).
Quant à l’itinéraire possible de son voyage désiré à l'île de Sakhaline - que ce soit par Cracovie, où il aimerait visiter l'amicale Carmel de Łobzów ou par un autre chemin, contournant Cracovie – le père Beyzym se remet entièrement à la volonté de Dieu et à la disposition de la Vierge.
Le père Beyzym tenait beaucoup à ce que les lépreux fissent la volonté de Dieu. Ce désir et cet espoir il voyait dans leur dévotion à la Mère de Dieu. Il en était persuadé que quand ils commencent à l'aimer, « j'en serai sûr, que tout sera pour eux selon la sainte volonté du Seigneur Jésus. »
Il désire la mort, parce qu'il s’apprête à voir la Vierge Marie dans le ciel, mais encore que la volonté de Dieu soit faite. Dans sa vie et dans sa morte la gloire de Dieu et la volonté de Dieu constituaient son unique amour. Tout découlait d'une seule source, celle de Dieu. (cf. Ps 87, 7).
Père Mieczysław Bednarz SJ